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E-commerce Promesses de contrats pour la production

L’enseigne web Promesse de Fleurs, qui a connu une forte croissance cette année, sécurise ses approvisionnements grâce à des contrats de culture renforcés. ©Promesse de fleurs

L’enseigne de vente de végétaux par internet Promesse de fleurs, qui a triplé ses ventes pendant le confinement, avec plus d’un million de végétaux vendus en huit semaines et 35.000 nouveaux clients, cherche à sécuriser ses achats.

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Le Salon du végétal digital, qui a eu lieu les 14 et 15 septembre dans l’objectif de lancer la prochaine édition du salon physique (prévue en février 2021), a débuté avec une série de plateaux télévisés sur différentes thématiques, parmi lesquelles les ventes par internet. L’occasion d’échanger sur LE mode de commerce qui a permis à certaines entreprises de surnager lorsque l’économie s’est arrêtée à la mi-mars.

Mais vendre via le web ne s’improvise pas, comme l’ont rappelé les différents intervenants de cette table ronde, même pour un « pure player », comme on appelle les entreprises qui sont nées sur internet et qui n’existent que via ce media. Si les entreprises de production peuvent rencontrer des soucis de maîtrise du web ou des stocks lorsqu’elles se lancent dans l’aventure, les spécialistes du web son en évidemment pointues sur ce sujet… mais doivent sécuriser leurs achats !

Un facteur clé de succès

D’où la démarche de Promesse de Fleurs, invité de ce plateau télé (consultable ici), qui doit faire face à « l’explosion brutale et durable des commandes », de passer des contrats de culture avec des producteurs. Pascal Griot, dirigeant de Promesse de fleurs, estime que « l’affaiblissement du tissu pépiniéristes se traduit par des réductions de mise en culture, en largeur et en profondeur de gamme. Dans le contexte de fort développement que connaît Promesse de Fleurs, sécuriser l’approvisionnement devient un facteur clé de succès. Les engagements pluri-saisonniers, vont structurer durablement nos achats et sécuriser les volumes, pour nous aussi bien que pour nos fournisseurs. Cette démarche, classique dans beaucoup de secteurs, mais pas dans l’univers végétal, pourrait à terme constituer un outil de structuration de la filière ».

Des engagements plurisaisonniers

Ainsi, l’enseigne renforce sa politique d’achats et a annoncé deux décisions importantes. La première est le développement des contrats de culture mis en place avec certains de ses fournisseurs depuis quelques saisons. Ils concernent des « variétés spécifiques à Promesse de fleurs, des créations originales difficiles à sourcer. Ils sont signés en amont de la mise en culture et sont préfinancés à partir de la signature du contrat », précise l’enseigne. Seconde annonce, l’instauration d’engagements d’achats plurisaisonniers. Il s’agit d’un engagement de commandes portant sur deux saisons d’activités. Les réservations porteront sur des productions déjà plantées par les producteurs et seront payées à la livraison. Le contrat prévoit une clause de pénalité en cas de réservation non honorée. « Les réservations engageantes et les contrats de culture représentent déjà 30% des achats annuels de

Promesse de Fleurs pour cette saison 2020/2021 et représenteront 50% de ces achats d’ici 2022, soit plus d’un million d’euros d’engagement annuel ferme », poursuit Promesse de Fleurs.

Adrien Moreau, responsable des achats de Promesse de fleurs, précise que leur « approche d’achats responsables est un élément de stabilisation bénéfique gagnant/gagnant pour Promesse de fleurs et pour nos partenaires. Pour les producteurs, ce partenariat garantit un chiffre d’affaires et élimine les pertes sur les invendus. »

Pascal Fayolle

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